elle,
source de la plupart de mes pensées, de pensées semblant avoir des réalités
mais qui pourtant n'ont existées…
oui,
idéaliste transcrivant des pensées d'émotions idéales, perdues, oubliées,
utopiques !?…
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lors d'une nuit...
ma
raison sommeille
mon
âme s'émerveille
mon
coeur palpite
mon
inspiration s'exalte
mots
sourds
encres
pour ?
brouillon
inutiles
feuilles
futiles
à
l'orée délicat de mes doigts
mon
poème cette nuit, c'est toi...
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lors
d'un instant...
c'est
beau de s'endormir dans tes bras après s'être imprégné des parfums
de
ton corps
c'est
beau de rêver près de toi inspiré de cette odyssée exaltante, déroutante,
sensuelle
c'est
beau de s'éveiller le matin et d'ouvrir les yeux sur toi endormie par l’amour
c'est
beau de survoler lentement du bouts des doigts ton visage resplendissant
de
la nuit passée
c'est
beau cette magie de voir tes paupières dévoiler tes yeux et ton visage ton
sourire lorsque, délicatement je pose mes lèvres sur tes lèvres
c'est
beau notre rêve lors de ce moment-là, de vouloir suspendre le temps pour vivre
le plus longuement cet instant magnifique…
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lors d'une brise...
il
laissa échapper un doux baiser à la frémissante brise nocturne,
en
pensant qu'il irait peut-être effleurer les lèvres d'une inconnue qui,
de
cette énigmatique sensation en serait surprise ensuite bouleversée,
finalement
il en laissa échapper deux pour qu'elle le soit doublement…
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lors
d'elle...
elle
n’est pas gracieuse, elle est la grâce,
elle
n’est pas délicate, elle est la délicatesse,
elle
n’est pas sensuelle, elle est la sensualité,
elle
n’est pas voluptueuse, elle est la volupté,
elle
n’est pas un rêve, elle est la sublime réalité d'un rêve…
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lors
d'un départ...
pardonnes-moi
en
cet instant
bien
que trop tard
pour
contenir ton départ
vers
un autre amant
moi
qui ne sus comprendre
de
tes larmes les maux
moi
qui fus avare de ces mots
que
tu voulais entendre
pardonnes-moi…
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lors
de partages...
chaque
jour, j'en apprends davantage sur toi, tout en sachant que je ne vivrai jamais assez
longuement pour te connaître totalement…
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fidèle à sa
nature...
je
ne sais ce qu'est une femme mais ce que je sais c'est qu'elle n'est pas un
homme ! en cela, une femme ne devrait jamais se laisser influencer, guider,
conditionner par quiconque ou quoique ce soit qui l'amènerait à pervertir, à
dénigrer, à déprécier, à mésestimer, à objetiser sa nature féminine...
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à
une terrasse...
elle
s’était assise non loin,
elle
avait dessiné le pourtour de ses lèvres avec sa langue,
elle
avait remit une mèche mutine de sa sublime coiffure,
elle
avait saisit du bout des doigts et avait glissé magnifiquement, un sucre dans
sa tasse,
elle
avait posé son regard sur moi, comme tout autour d’elle d’ailleurs,
elle m'avait offert cet exquis voyage, ses
doigts soulevant la tasse, ses lèvres entrouvertes laissant échapper son
souffle doux sur la fumée s'envolant de sa tasse, son cou sensuel se mouvant sous
de lentes gorgées, ensuite,
de sa grâce et de son mystère elle s’en était allée… dès lors, je me demande…
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dans
la foule...
au-delà
de tous rêves, de toutes pensées d'elle,
aucun
ne m'en avait jamais autant rapproché,
que
ce parfum fugace et saisissant qui m'a bouleversé un jour dans la foule
énigmatique, insouciante qu'elle
recelait en son sein la réalité de mes rêves...
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lors
d'une lecture...
laisse-moi t'ouvrir, de défaire lentement et
délicatement de tes enveloppes,
laisse-moi lire, sentir sous mes yeux et mes
doigts tes sensuelles écritures,
laisse-moi entreprendre la lecture des
vénustes lignes de ton corps...
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lors d'une danse...
la
pièce est plongée sous une délicate lumière tamisée, enveloppée par
d'envoûtantes, de sensuelles fragrances de fleurs en cires imprégnées
d'essences naturelles..
les fleurs que tu aimes , que j'aime, que nous aimons…
la
musique est suave, entraînante, envoûtante, voluptueuse.. susurrée afin de ne
pas étouffer, nos souffles chauds, humides, glissés dans le creux de nos cous, de nos
poitrines, de nos cheveux, de nos épaules.. sur le visage de l'un et de l'autre...
nos
mots doux, délicats, intimes, charnels, taquins, déposés aux bords des oreilles,
effleurés des lèvres sur la peau de l'un et de l'autre..
les mots que tu aimes
, que j'aime, que nous aimons…
nos
corps sont épris, émus, bouleversés, captivés par les quintessences de
cette mélodieuse et sensuelle odyssée.. chaque infime parcelle en est emprise, de
celles de nos pieds nus jusqu'à celles des mèches de nos cheveux..
les
transports, les saisissements que tu aimes, que j'aime, que nous aimons…
nos
corps saisis, s'avancent, se sentent, se caressent, s'invitent, s'attirent,
s'entraînent, la lumière délicate, les fleurs de cires odorantes, la musique
voluptueuse, nous enveloppent, nos bras, nos mains le long de chacun de nos
corps, se taisent pour laisser chuchoter, se caresser, nos fronts, nos nez, nos
joues, nos poitrines, nos ventres, nos cuisses, nos bas ventres, nous nous
suspendons sur place parfois, nous nous balançons, nous ondulons, nous tourbillonnons
quelques fois, par la gauche, de droite à gauche, d'avant en arrière, de haut
en bas, par nos seuls corps étreints sans nuls liens que..
nos effleurements, nos
frottements, nos caressent que tu aimes, que j'aime, que nous aimons…
nos
corps attisés, brûlants, sulfureux, avides, appels aux susurrements, nos mains,
nos bras, nos corps les désirent, délicates, tendres, aventureuses et
intensément bavardes..
de leurs bavardages sublimes, exquis, torrides, subtils
que tu aimes, que j'aime, que nos aimons…
danserais-tu
?…
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hésitante...
je
ne pouvais ne pas penser à elle
je
ne pouvais ne pas rêver d'elle
je
ne pouvais entrevoir une nuit sans elle
je
ne pouvais m'imaginer vivre sans elle
je
savais le mal, la souffrance, la douleur sans elle
je
savais mon désir, mon trouble, ma passion pour elle
je
savais la peur, les doutes, les hésitations qu'elle avait d'elle
je
savais qu'un jour elle me dirait, elle me comblerait d’elle
pourtant
désirant
ne plus sembler la tourmenter
désirant
ne plus sembler être rejeté
désirant
ne plus sembler la lasser
désirant
ne plus sembler la blesser
désirant
ne plus sembler mourir
désirant
ne plus sembler la trahir
malgré
mon saisissement d'elle
malgré
mon malheur sans elle
il
me faut parvenir à l'oublier avant que
il
me faut parvenir à la fuir avant que
il
me faut parvenir à m'éloigner avant que
il
me faut parvenir à la détester avant que
parce
qu'elle semble le vouloir
parce
qu'elle semble le pouvoir
parce
que demain je ne le pourrais plus
parce
que demain je ne le supporterais plus
car
j'en serais trop amoureux
car
j'en serais trop malheureux
pourtant…